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L’étoile montante de la NBA Ben Mathurin dans une école pour une vie sans fumée

Chose promise, chose due! Nous sommes extrêmement fiers de nous être rendus aux côtés de l’étoile montante de la NBA Bennedict Mathurin à l’école Henri-Bourassa, dans Montréal-Nord, ce mardi 6 juin, dans le cadre de notre campagne Vapoter, c’est pas ta game, en collaboration avec le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).

 

Impliqué dans la 3e édition depuis le lancement de la campagne au mois de mars, le joueur des Pacers de l’Indiana, ancien étudiant-athlète en basketball du RSEQ au Collège Charles-Lemoyne, s’était engagé à aller à la rencontre des jeunes. En se rendant à l’école Henri-Bourassa auprès des jeunes, Bennedict Mathurin réaffirme son engagement dans la lutte contre le vapotage.

Tous unis par Montréal-Nord

« Revenir d’où tu viens, ça ramène toujours de bons souvenirs. Ça m’a donné un gros sourire de venir ici » a confié le basketteur, de retour dans le quartier où il a grandi, et ravi de pouvoir aider les jeunes à faire les bons choix.

Des jeunes aux anges de rencontrer le champion québécois de la NBA. « C’est une grande chance d’avoir un joueur de NBA originaire du même quartier que nous qui vient nous voir! Ça nous motive et ça nous donne envie de croire en nous. Il y a peu de jeunes de Montréal-Nord qui réussissent à aller en NBA, c’est difficile, mais Ben Mathurin nous prouve que c’est possible! » nous a confié cet élève de secondaire, sourire aux lèvres.

Mardi matin, Bennedict Mathurin a réalisé des sessions d’entraînement avec des jeunes, fait des concours de trois points, sans oublier de distiller des conseils sur le jeu. « Il m’a donné des petites astuces pour mieux tirer, il m’a montré comment bien placer mes mains, c’était vraiment cool! »

Démystifier le vapotage auprès des jeunes sportifs grâce à la voix d’un athlète professionnel

Vapoter, c’est pas ta game est une campagne de prévention née du constat que le vapotage est parfois perçu comme inoffensif pour les jeunes sportifs. Notre objectif est donc de démystifier le vapotage auprès des jeunes sportifs âgés entre 13 et 17 ans.

En plus d’une campagne publicitaire diffusée à la télévision et sur le Web au mois de mars et d’une trousse éducative, à destination des intervenants en milieu scolaire et communautaire, que nous avons présentée à l’école Henri-Bourassa, notre collaboration avec Bennedict Mathurin nous permet de véhiculer davantage notre message et de rejoindre plus de jeunes. 

« C’est une grande fierté de compter Ben Mathurin, un modèle de réussite pour les jeunes, et particulièrement pour ceux de son quartier, comme ambassadeur de cette campagne. On est contents de voir que les jeunes sont enthousiastes face au sujet, et on est encore plus heureux de constater que ça les inspire! » s’est réjouie Annie Papageorgiou, directrice générale du CQTS.

 

« Où j’ai grandi, ça a été difficile, a témoigné le Montréalais. Certaines personnes autour de moi fumaient et vapotaient. Pour moi, c’est comme si j’avais des œillères. Je ne peux assez remercier ma sœur qui m’a toujours guidé sur le droit chemin, celui de l’école et non celui de la rue. Je n’ai pas dérogé de mon but. » explique l’athlète.

En effet, qui de mieux pour souligner l’importance d’un mode de vie sain qu’un sportif professionnel? C’est en comprenant les conséquences potentielles du vapotage sur leur pratique sportive et sur leur santé que les jeunes sont le plus susceptibles de ne pas s’initier.

 

Susciter une réflexion auprès des jeunes

À travers son engagement, Bennedict Mathurin espère bien contribuer à susciter une réflexion chez les jeunes. « Mes conseils? Avoir un certain groupe d’amis, qui veulent le mieux pour toi. Savoir qui veut t’aider, qui ne veut pas t’aider. Ça peut être dans tes amis, ou d’autres personnes. Le plus tôt que tu peux le réaliser, ça va vraiment t’aider. »

Selon la plus récente Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves (ECTADE) en 2021-2022, l’utilisation de la vapoteuse chez les jeunes du secondaire est passé de 16% (en 2018-2019) à 19,5% en deux ans.

« Je sais que je peux être une figure d’autorité, surtout pour ceux qui viennent d’ici » a conclu le basketteur. À en croire les sourires affichés sur les visages des jeunes et le témoignage de l’un d’entre eux, qui nous disait qu’« entendre des conseils sur les saines habitudes de vie de la part d’un sportif professionnel, c’est plus percutant », nul doute que son passage à l’école Henri-Bourassa aura un impact positif sur les jeunes!