Depuis 2017, l’automne est très régulièrement synonyme de lancement pour le Plan génération sans fumée (PGSF). Ce mois de novembre n’a pas dérogé à la règle puisque deux de nos écoles PGSF de l’Abitibi-Témiscamingue ont réalisé le leur. Cela signifie qu’ils ont achevé l’implantation du programme dans leur établissement. L’école secondaire d’Amos et l’école secondaire Marcel-Raymond espèrent bien encourager d’autres milieux à s’engager pour une stratégie sans fumée.
S’attaquer à la problématique du vapotage et du tabagisme dans les écoles
Le Plan génération sans fumée est un programme que nous offrons à toutes les écoles secondaires du Québec qui en font la demande, et qui vient répondre à un manque de ressources sur le terrain pour s’attaquer au vapotage. Il consiste à mettre en place des actions visant à assurer le respect de la Loi sur le tabac, à prévenir l’initiation au tabagisme et au vapotage ainsi qu’à accompagner les élèves et les membres du personnel souhaitant se départir de leur dépendance à la nicotine.
« Avec la mise en place du PGSF, on s’attend à une diminution du taux de vapotage dans l’école. On fait un gros travail avec les outils du CQTS. » explique Jean-Benoît Mercier, agent de développement – Sport étudiant et parascolaire à l’école d’Amos, dont l’établissement fait partie du PGSF depuis 2022.
Le lancement : une étape cruciale
Cet accompagnement est composé de 7 étapes, dont des formations sur le vapotage ou la réalisation du profil tabagique de l’école. L’école d’Amos et l’école secondaire Marcel-Raymond ont toutes les deux réalisées la 6ème étape et avant dernière du programme : le lancement. « Ce programme vient répondre aux besoins au niveau de la consommation du vapotage, une problématique qu’on a remarquée dans notre école, tant chez les athlètes que les élèves. » poursuit Jean-Benoît Mercier.
Pour marquer leur lancement, les deux écoles ont organisé des activités lors de la dernière semaine de novembre : des kiosques d’information sur le vapotage, une activité « Troque ta vapoteuse » contre un chocolat chaud et S’mores, ou encore des jeux d’évasion, telle que l’activité clés en main VIPAIR.
Poursuivre les efforts après le lancement : l’importance de la pérennité
La stratégie sans fumée ne s’arrête pas lorsque l’école réalise son lancement. La pérennité du programme, soit la 7ème étape confie Jean-Benoît Mercier, est tout aussi essentielle. « La problématique du vapotage et du tabagisme évolue, le besoin des jeunes n’est pas le même tout le temps. Au fil des années c’est certain qu’on va devoir s’ajuster aux besoins comme le stress, l’anxiété ou la dépendance. »
Et l’école d’Amos a déjà son plan en tête : « On a les Groupes Libair qui commencent en janvier, et on a aussi l’intention de faire participer des étudiants du cégep pour faire de la prévention en dépendance donc ça va être intéressant tant au niveau du tabagisme que du vapotage. » termine Jean-Benoît Mercier.
Parmi les actions citées, les Groupes Libair est également un programme offert aux écoles secondaires, qui s’attaque au vapotage. Il accompagne les élèves désireux de réduire ou cesser leur consommation de nicotine. « La mise en place d’outils comme le PGSF ou les Groupes Libair est essentielle. La lutte contre le vapotage passe par le cadre règlementaire mais également par les efforts faits sur le terrain. On espère que l’engagement de ces deux écoles en encouragera de nombreuses autres à mener la bataille contre le vapotage! » conclue Dominique Claveau, directrice générale du CQTS.