Plan génération sans fumée

Créé en 2017, le Plan génération sans fumée (PGSF) est un démarche ambitieuse qui vise à soutenir les milieux scolaires dans la prévention du vapotage et du tabagisme.

Aux écoles qui souhaitent aborder ces réalités, le CQTS propose un accompagnement clés en main en 6 étapes s’ajustant selon le milieu.

À travers le PGSF, nous aidons aujourd’hui déjà plus de 115 écoles secondaires francophones et anglophones dans l’ensemble du Québec à lutter contre les enjeux liés au vapotage et au tabagisme, afin de prendre soin des élèves.

Un rempart au vapotage et au tabagisme dans les écoles secondaires

Le vapotage chez les jeunes représente depuis plusieurs années un enjeu de santé publique que nous devons prendre au sérieux. Les écoles, principaux témoins de la montée en force du vapotage, ont parfois besoin d’accompagnement pour faire face à cette problématique.

Avec le PGSF, nous offrons à nos écoles un accompagnement bienveillant qui mobilise l’ensemble de l’école, ses partenaires et les parents afin de dénormaliser l’usage des produits de vapotage et le tabagisme. La démarche est construite autour de 3 axes : la prévention, le soutien à l’abandon et la règlementation.

Implanter le Plan génération sans fumée, concrètement, ça consiste en quoi?

L’accompagnement initial dure entre 6 mois et 1 an, période pendant laquelle des suivis sont effectués à une fréquence convenue entre l’école et le CQTS. Les écoles peuvent débuter le PGSF au moment qu’elles désirent.

Notre équipe guide nos écoles dans la mise en place de stratégies pour contribuer à la diminution du vapotage et du tabagisme au travers des 6 actions que ce soit la mise en place d’un comité PGSF, la création d’un profil de consommation de l’école, la création d’un plan d’action ou encore la pérennité de la démarche.

« En accompagnant les écoles secondaires dans leur Plan génération sans fumée, nous valorisons le travail des intervenants et nous outillons toute la communauté scolaire à aborder la question du vapotage selon les meilleures pratiques, allant des messages de prévention jusqu’au soutien à l’abandon de ces produits » Vincent Provost, chargé de projets en prévention et en développement de contenu au CQTS.

Que font les écoles PGSF?

Pour implanter sa stratégie sans fumée et faire la promotion des saines habitudes de vie au sein de son établissement, chaque école y va de sa créativité, laissant place à son imagination!

Au printemps 2024 par exemple, le comité PGSF de l’école Marcel-Raymond de Lorrainville en Abitibi-Témiscamingue a réalisé un concours de publicité « Crée ta pub, pas ta dépendance ». Le but? Encourager les jeunes à cesser de consommer de la nicotine, et surtout à ne pas s’initier. Comme le rappelle le trio gagnant composé de Kimy, Ashton et Gaël avec sa publicité : Vapoter, c’est se saboter la santé.

Et les actions dans l’ensemble de nos écoles ne manquent pas! Voici une liste non exhaustive d’initiatives :

Pièce de théâtre sur le vapotage;

Lancement d’une chill zone, où les élèves peuvent se retrouver dans l’école pour éviter de sortir vapoter;

Défi sans vapotage sur le temps du midi;

Réalisation de l’activité clés en main (ACM) « Vipair » à grande échelle;
Recyclage de vapoteuses (reportage ci-contre).

La vague PGSF, c’est déjà plus de 115 écoles!

Depuis sa création en 2017, le projet gagne constamment en popularité et rejoint aujourd’hui plus de 115 écoles secondaires dans l’ensemble du Québec. Parce que l’enjeu du vapotage ne connaît pas la barrière de la langue, nos formations sont également adaptées pour le marché anglophone.

Joignez-vous à l’école du Méandre, à l’école polyvalente Saint-Joseph ou encore à l’école Robert Gravel et entrez dans la vague du Plan génération sans fumée!

Ces écoles ont la certification Plan génération sans fumée et témoignent…

« Le PGSF est un programme réaliste qui est clés en main, facile à utiliser, et très encadré. » Mathilde Séguin, professeure d’art dramatique et membre du comité PGSF à l’école Robert Gravel.

« Être une école PGSF, ça montre qu’on a à cœur le bien-être de nos jeunes. On essaye de viser une génération sans fumée! Toutes nos actions s’inspirent des recommandations du CQTS. » Line Plantier, infirmière clinicienne et membre du comité PGSF de l’école du Méandre, l’une de nos premières écoles PGSF.

« Notre objectif, c’était d’être encadrés dans le processus de mise en place d’un plan et d’avoir des outils clés en main. Aller chercher l’expertise sur le vapotage de la part du CQTS et d’être épaulés, ça a été aidant. » Caroline Rossi, éducatrice spécialisée et membre du comité PGSF à l’école Robert Gravel.

Foire aux questions

Je suis dans une direction d’école secondaire, je constate une problématique liée au vapotage et au tabagisme. Est-ce que je peux implanter le PGSF dans mon école?

Oui, le PGSF est destiné à l’ensemble des écoles francophones et anglophones du Québec.

Est-ce que le PGSF va diminuer le tabagisme et le vapotage dans mon école?

Les membres du personnels (autant les enseignants que le personnel de soutien) se sentent plus outillés pour en parler et responsabiliser les jeunes; des outils concrets (plan d’action et protocole d’intervention) donnent des directions claires face à une problématique aux multiples facettes.

Est-ce que le PGSF est compatible avec la réalité de terrain?

Oui, puisque le programme s’adapte à la réalité de chaque établissement. Le chargé de projet en lien avec l’école établit de concert avec les membres du comité un plan d’action qui fait du sens avec les besoins et la réalité de l’établissement.

Combien de temps durent les ateliers et quelle est leur fréquence?

Les ateliers durent généralement 1h et la fréquence est déterminée par les disponibilités des membres du comité, c’est donc l’école qui donne le tempo et nos équipes suivent!

Pour les élèves, comment ça se passe?

Le succès de l’implantation d’une stratégie sans fumée repose entre autres sur l’adhésion des jeunes au projet. Ce qui est important qu’ils se sentent impliqués, notamment en faisant partie du comité PGSF de l’école. Impliquer des jeunes permet de les sensibiliser davantage.

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