Nous sommes extrêmement fiers de partager le succès de l’école secondaire Robert-Gravel dans l’implantation du Plan génération sans fumée (PGSF), programme qui accompagne 90 écoles secondaires à travers le Québec. Il s’agit de la première école de la région de Montréal à adopter une stratégie pour une génération sans fumée!
Un peu plus d’un an après le début du processus, l’école secondaire Robert-Gravel a achevé en ce mois d’avril son accompagnement, synonyme de lancement. « On termine l’accompagnement, mais ce n’est que le début. J’aime la deuxième phase dans laquelle nous rentrons, qui est plutôt une phase d’action avec des ateliers, des activités, et notamment les activités clés en main offertes par le CQTS, qu’on met à nos couleurs. On vient de faire un concours d’affiches qui a super bien marché. Les jeunes sont enthousiastes! » se réjouit Caroline Rossi, technicienne éducatrice spécialisée et membre du comité PGSF.
Le PGSF, projet qui s’attaque au tabagisme et au vapotage dans les écoles secondaires partout au Québec, est un accompagnement adapté et personnalisé offert aux établissements qui nous en font la demande. C’est le cas du personnel scolaire de l’école Robert-Gravel, qui, en constatant la problématique du vapotage au sein de l’établissement, s’est lancé.
« Notre objectif, c’était d’être encadrés dans le processus de mise en place d’un plan et d’avoir des outils clés en main. Le vapotage n’est pas notre expertise, donc aller la chercher de la part du CQTS et d’être épaulés, ça a été aidant. » poursuit Caroline Rossi.
Un projet pour les jeunes, par les jeunes
À Robert-Gravel, trois élèves forment avec trois encadrants le comité PGSF. « Je trouve ça important pour nous les jeunes de nous impliquer, car c’est nous qui vivons ce problème-là et ce projet nous est destiné. » confie Heidi, élève de secondaire 3, membre du comité PGSF. « Ça vaut la peine de s’impliquer, pour faire de la prévention auprès des élèves qui rentrent au secondaire, ou pour en parler avec ceux qui sont déjà dépendants. »
Les encadrants remarquent d’ailleurs un changement auprès des jeunes de l’école depuis l’adoption de la stratégie. « Ça a un impact très positif sur les jeunes de l’école, il y a un changement dans la mentalité. Il y a plus d’écoute et de partage et les élèves ont la chance d’avoir entre les mains les bonnes informations. » observe Mathilde Séguin, professeure d’art dramatique et membre du comité PGSF.
Première école de l’Île de Montréal à s’engager
Crée en 2017, le PGSF rejoint aujourd’hui 15 régions administratives. L’école secondaire Robert-Gravel, qui est la première école de la région de Montréal à avoir adopté une stratégie pour une génération sans fumée, espère qu’elle inspirera d’autres établissements de l’Île à s’engager. « On espère que ça va permettre et motiver certaines écoles à embarquer dans le projet, parce que c’est un programme réaliste qui est clés en main, facile à utiliser, et très encadré. J’espère que ça va faire une vague PGSF » sourit la professeure d’art dramatique. « La clé de la réussite de ce projet-là, je pense que c’est le partage. Ça pourrait faire partie de nos plans d’aller parler du PGSF dans d’autres écoles. »
Une génération de jeunes dépendants à la nicotine dont il faut s’occuper
Les membres du comité du PGSF à Robert-Gravel insistent néanmoins sur l’importance de poursuivre le travail sur le terrain, malgré le projet de règlement du gouvernement d’interdire les saveurs annoncé le 19 avril dernier. « Au-delà du fait que les frontières soient très proches et que se procurer des produits ailleurs sera encore très facile, il faut continuer à travailler. Les jeunes qui ont déjà un problème de dépendance, il va falloir les soutenir et non les abandonner. » souligne Caroline Rossi. « Il va falloir continuer de travailler avec les élèves pour qu’ils ne se tournent pas vers la cigarette, notamment ceux qui ont développé une forte dépendance. Ils vont avoir besoin de soutien parce qu’ils vont vivre un changement de situation. Des élèves en situation de forte dépendance vont devoir apprendre à vivre sans cette dépendance-là donc on va être tout aussi importants. » conclut quant à elle Mathilde Séguin.
Piste de solution envisagée par l’école secondaire Robert-Gravel : la mise en place du Vaccompagnateur, un projet pilote que nous offrons en complément au PGSF et qui permet d’offrir aux jeunes de 12 à 17 ans un outil d’aide pour arrêter de vapoter.
Pour en apprendre davantage sur le Plan génération sans fumée, nous vous invitons à visiter la page du programme.